Le dictionnaire de référence pour comprendre la construction écologique et les bâtiments durables
Bienvenue dans le glossaire de ConstructionDurable.net. Vous trouverez ici des définitions claires, synthétiques et directement utiles des principaux termes techniques de l’écoconstruction, des matériaux biosourcés, des normes environnementales et des technologies de l’habitat durable.
Ce glossaire est mis à jour en continu pour intégrer les innovations 2025, les nouvelles réglementations, ainsi que les expressions clés recherchées par les professionnels, autoconstructeurs et curieux de transition écologique.
Navigation rapide
A | B | C | D | E | F | G | H | I | L | M | N | O | P | R | S | T | U | V | X | Z
A
Acrotère
Élément en surélévation sur le pourtour d’un toit-terrasse, permettant la retenue de l’eau ou le support de garde-corps, souvent utilisé pour les toitures végétalisées ou solaires.
Aérogel
Matériau isolant ultra-performant composé à 99% d’air emprisonné dans une structure nanoporeuse. Avec une conductivité thermique de 0,013 W/m.K, l’aérogel offre des performances isolantes exceptionnelles dans des épaisseurs réduites, particulièrement adapté à la rénovation de bâtiments patrimoniaux où l’espace est contraint. → Découvrir : Les matériaux isolants innovants : aérogel, isolants minces.
Analyse du cycle de vie (ACV)
Méthode d’évaluation environnementale prenant en compte l’impact global d’un produit ou matériau de sa fabrication à sa fin de vie.
Architecture bioclimatique
Conception architecturale qui exploite les conditions climatiques locales (orientation solaire, vents dominants, relief) pour optimiser naturellement le confort thermique et lumineux des bâtiments. Cette approche permet de réduire de 30 à 50% les besoins énergétiques en chauffage et climatisation tout en améliorant la qualité de vie des occupants. → Guide complet : Architecture bioclimatique : harmoniser bâtiment et nature pour un avenir durable
Autoconstruction
Démarche consistant à construire soi-même son habitat, partiellement ou totalement, souvent avec l’aide de proches ou de professionnels ponctuels. L’autoconstruction écologique privilégie l’utilisation de matériaux naturels et de techniques respectueuses de l’environnement, permettant des économies substantielles sur les coûts de main-d’œuvre. → Nos conseils : Guide complet sur l’autoconstruction : avantages, risques et conseils
Autoconsommation photovoltaïque
Consommation directe de l’électricité produite par des panneaux solaires installés sur son bâtiment, réduisant la dépendance au réseau électrique. Un foyer peut couvrir 30 à 70% de ses besoins électriques selon la taille de l’installation et ses habitudes de consommation, avec un temps de retour sur investissement de 8 à 12 ans. → Guide pratique : Calculer la puissance solaire nécessaire pour sa maison : méthode complète et simulateur gratuit.
Autonomie énergétique
Capacité d’un bâtiment à produire l’énergie qu’il consomme grâce à des systèmes comme les panneaux solaires, les batteries, les poêles bouilleurs, etc. Voir notre article sur les tiny houses autonomes
B
Bâtiment passif
Standard de construction ultra-performant limitant les besoins en chauffage à maximum 15 kWh/m²/an, soit environ 10 fois moins qu’un bâtiment traditionnel. Un bâtiment passif combine isolation renforcée, étanchéité à l’air optimale, ventilation contrôlée avec récupération de chaleur et orientation bioclimatique pour atteindre un confort optimal avec un minimum d’énergie. → Guide détaillé : Maison passive : Guide complet 2025
Bâtiment à énergie positive (BEPOS)
Bâtiment qui produit plus d’énergie renouvelable qu’il n’en consomme sur une année, grâce à l’intégration de panneaux solaires, éoliennes domestiques ou autres systèmes de production énergétique. Le surplus d’énergie peut être réinjecté dans le réseau électrique ou stocké pour compenser les périodes de faible production. → En savoir plus : Bâtiments à énergie positive : une révolution écologique
Béton bas carbone
Béton dont l’empreinte carbone est réduite de 30 à 70% par rapport au béton traditionnel, grâce au remplacement partiel du ciment Portland par des matériaux alternatifs (cendres volantes, laitier de haut-fourneau, pouzzolanes) ou l’intégration de granulats recyclés. Cette innovation répond aux enjeux climatiques du secteur du BTP, responsable de 40% des émissions mondiales de CO2. → Approfondir : Bâtiments bas carbone : un grand pas vers l’éco-construction
Béton de chanvre
Matériau composite écologique associant chènevotte (tige broyée du chanvre), liant (chaux hydraulique) et eau. Avec une densité de 300 à 600 kg/m³, le béton de chanvre offre d’excellentes propriétés isolantes (λ = 0,07 à 0,12 W/m.K) et régulatrices d’humidité, tout en stockant du CO2 atmosphérique durant sa prise. → Guide technique : Le béton de chanvre : performances techniques et mise en oeuvre – guide complet 2025
Bâtiment Basse Consommation (BBC)
Label français certifiant des bâtiments dont la consommation énergétique primaire n’excède pas 50 kWh/m²/an (modulé selon la zone climatique et l’altitude). Précurseur de la RT2012 puis de la RE2020, le label BBC a démocratisé la construction performante et reste une référence pour la rénovation énergétique des bâtiments existants.
Batterie domestique
Système de stockage électrochimique permettant d’emmagasiner l’électricité produite par des panneaux solaires pour une utilisation différée. Avec une capacité de 5 à 15 kWh pour un foyer, les batteries domestiques augmentent le taux d’autoconsommation photovoltaïque de 30% à 70% et sécurisent l’alimentation électrique. → Guide technique : Batterie Solaire : Guide Complet 2025 (Prix, Choix et Installation)
Biosourcé (matériau)
Désigne un matériau d’origine biologique, végétale ou animale. Il peut être utilisé comme isolant (chanvre, laine de mouton) ou structurel (bois, paille). Voir notre guide des matériaux écologiques biosourcés.
Bois lamellé-croisé (CLT)
Matériau de construction en bois massif constitué de plusieurs couches de planches collées perpendiculairement. Le CLT permet de construire des bâtiments de grande hauteur en bois (jusqu’à 18 étages autorisés en France depuis 2020) tout en offrant d’excellentes performances mécaniques, thermiques et une résistance au feu supérieure au béton. → Innovation : Comment le bois lamellé-croisé (CLT) redéfinit les standards de la construction moderne.
Brique de sargasses
Brique écologique fabriquée à partir d’algues brunes invasives, valorisant un déchet marin abondant. Voir l’innovation 2025 en détail
C
Chaleur renouvelable
Énergie thermique produite à partir de ressources renouvelables comme le bois, la biomasse, le solaire thermique ou la géothermie. Lire notre article.
Chanvre en construction
Plante textile aux multiples applications dans le bâtiment : isolation (laine de chanvre), béton végétal (chènevotte + chaux), enduits et mortiers. Le chanvre présente l’avantage de stocker du CO2 pendant sa croissance et de réguler naturellement l’humidité intérieure, contribuant à un habitat sain et performant énergétiquement. → Usages détaillés : Chanvre dans la construction : usages, avantages et techniques en 2025.
Chauffage géothermique
Système de chauffage exploitant la chaleur naturelle du sol ou des nappes phréatiques via une pompe à chaleur géothermique. Avec un coefficient de performance (COP) de 4 à 6, la géothermie permet de diviser par 3 à 4 les coûts de chauffage tout en utilisant une énergie renouvelable et constante, indépendante des conditions météorologiques. → Guide pratique : La géothermie : chauffer et rafraîchir sa maison naturellement.
Chauffe-eau solaire
Système utilisant l’énergie solaire thermique pour produire l’eau chaude sanitaire grâce à des capteurs solaires thermiques et un ballon de stockage. Un chauffe-eau solaire couvre 50 à 80% des besoins annuels en eau chaude d’un foyer, selon l’exposition et la région, avec un temps de retour sur investissement de 10 à 15 ans.
Chauffe‑eau thermodynamique
Dispositif de production d’eau chaude sanitaire utilisant une pompe à chaleur qui capte les calories de l’air (intérieur, extérieur ou extrait de VMC) pour chauffer l’eau. Avantage : rendement jusqu’à 3 à 3,5 × supérieur à un chauffe‑eau électrique, économies de 70–75 %, compatible aides MaPrimeRénov’/CEE. Découvrir le guide complet sur le chauffe-eau thermodynamique.
Chènevotte
Partie centrale ligneuse de la tige de chanvre utilisée dans la fabrication du béton de chanvre ou de litières biosourcées.
Coefficient U (transmission thermique)
Indicateur exprimé en W/m².K qui mesure la quantité de chaleur traversant un élément (mur, toiture, fenêtre) par unité de surface et par degré d’écart de température. Plus le coefficient U est faible, meilleure est l’isolation. La réglementation RE2020 impose des valeurs maximales : 0,15 W/m².K pour les murs, 0,10 W/m².K pour la toiture.
Coliving
Mode d’habitat partagé combinant espaces privés (chambre, salle de bain) et espaces communs (cuisine, salon, coworking) dans une démarche communautaire et durable. Le coliving réduit l’empreinte foncière de 30 à 40% par personne, mutualise les équipements et favorise les liens sociaux, particulièrement adapté aux jeunes actifs et étudiants. → Découvrir : Coliving et habitat partagé : la révolution durable du logement en 2025.
Construction durable
Approche globale de la construction visant à réduire les impacts environnementaux, améliorer la performance énergétique et garantir la qualité de vie des occupants. Elle repose sur l’usage de matériaux écologiques, l’efficacité énergétique, la sobriété en ressources et l’intégration dans le territoire. Découvrir notre mission.
Construction en paille
Technique de construction utilisant des bottes de paille comme matériau isolant et parfois structurel. Avec une conductivité thermique de 0,045 à 0,065 W/m.K, la paille offre d’excellentes performances d’isolation, stocke du carbone, utilise un sous-produit agricole abondant et permet l’autoconstruction avec des coûts maîtrisés de 800 à 1200 €/m². → Guide technique : Construction en paille : l’innovation écologique pour un habitat durable et abordable
Construction hors site
Méthode de construction industrialisée où les éléments du bâtiment sont préfabriqués en usine puis assemblés sur chantier. Cette approche réduit de 50% les délais de construction, améliore la qualité (conditions contrôlées) et diminue les déchets de chantier de 80%, tout en permettant une meilleure traçabilité environnementale. → Guide complet : Guide complet sur la construction hors site : L’avenir de la construction durable
Construction modulaire
Système constructif basé sur l’assemblage de modules préfabriqués standardisés, permettant flexibilité architecturale et évolutivité du bâtiment. La construction modulaire facilite les extensions, transformations et même la relocalisation complète du bâtiment, s’inscrivant dans une logique d’économie circulaire et de réversibilité. → Découvrir : La construction modulaire : une solution durable et efficace.
Construction passive
Bâtiment à très faible consommation énergétique, conçu pour limiter les besoins en chauffage et climatisation. Lire notre guide.
D
Déconstruction sélective
Pratique consistant à démonter méthodiquement un bâtiment pour récupérer et valoriser les matériaux, dans une logique d’économie circulaire.
Densification urbaine
Stratégie d’aménagement visant à augmenter le nombre de logements dans un espace urbain existant, pour limiter l’étalement et préserver les sols naturels. Lire notre analyse sur la surélévation
Diagnostic de performance énergétique (DPE)
Document obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bien immobilier, évaluant sa consommation d’énergie et son impact carbone.
Dôme géodésique
Structure architecturale en forme de demi-sphère composée de triangles, souvent utilisée dans l’habitat alternatif pour ses qualités structurelles et énergétiques.
Droit à construire
Ensemble des règles d’urbanisme déterminant les possibilités de construction sur une parcelle (zonage, hauteur, emprise au sol, etc.). Voir les enjeux liés à la loi ZAN.
Durabilité des matériaux
Capacité d’un matériau à conserver ses performances (thermiques, mécaniques, esthétiques) dans le temps, avec un minimum d’entretien et d’impact environnemental.
E
Écoquartier
Projet d’aménagement urbain intégrant les principes du développement durable : sobriété énergétique, mobilité douce, biodiversité, gestion des eaux pluviales, mixité sociale.
Économie circulaire
Modèle économique visant à limiter le gaspillage des ressources en privilégiant le réemploi, la réparation, le recyclage et la valorisation des matériaux. Dans la construction, l’économie circulaire se traduit par la déconstruction sélective, le réemploi d’éléments de structure, l’utilisation de matériaux recyclés et la conception pour la réversibilité des bâtiments.
Empreinte carbone
Quantité totale de gaz à effet de serre émise directement ou indirectement par une activité, exprimée en équivalent CO2. Pour un bâtiment, l’empreinte carbone inclut les émissions liées aux matériaux (fabrication, transport), à la construction, à l’exploitation (chauffage, électricité) et à la fin de vie sur 50 ans selon la méthode RE2020.
Enduit à la chaux
Revêtement de finition composé de chaux, sable et eau, offrant des propriétés régulatrices d’humidité, antibactériennes et esthétiques. Les enduits à la chaux permettent aux murs de “respirer”, préviennent la condensation et les moisissures, tout en apportant une finition naturelle compatible avec les matériaux biosourcés traditionnels. → Techniques : Les enduits à base de chaux : tradition et modernité
Énergie géothermique
Énergie renouvelable puisée dans la chaleur naturelle de la Terre, exploitable à différentes profondeurs : géothermie de surface (1-2m, pompes à chaleur), géothermie profonde (plusieurs kilomètres, réseaux de chaleur urbains). En France, le potentiel géothermique pourrait couvrir 50% des besoins de chauffage résidentiel selon l’ADEME. → Applications : La géothermie : chauffer et rafraîchir sa maison naturellement.
Énergie grise
Quantité d’énergie nécessaire pour extraire, transformer, fabriquer, transporter, poser, entretenir et éliminer un matériau ou produit de construction.
Étanchéité à l’air
Capacité d’un bâtiment à limiter les infiltrations d’air parasites à travers son enveloppe. Mesurée par un test de perméabilité (n50 ≤ 0,6 vol/h pour une maison passive), une bonne étanchéité évite les déperditions thermiques, améliore l’efficacité de la ventilation contrôlée et prévient les désordres (condensation, moisissures).
Extension bois
Ajout de surface habitable à une construction existante, réalisée en ossature bois pour sa rapidité de mise en œuvre et sa faible empreinte carbone.
F
Façade végétalisée
Système de végétalisation verticale des murs extérieurs combinant esthétique et performances environnementales. Les façades végétalisées améliorent l’isolation thermique (réduction de 5°C en été), filtrent l’air urbain (1 m² capte 15 kg de CO2/an), favorisent la biodiversité et régulent les eaux pluviales en milieu urbain dense. → Bénéfices : Verdir les villes: le pouvoir des façades végétalisées.
FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire)
Document normalisé présentant les impacts environnementaux d’un produit de construction sur tout son cycle de vie. Indispensable dans le cadre de la RE2020.
Fenêtre passive
Menuiserie très performante (triple vitrage, rupture de pont thermique) utilisée dans les constructions passives pour limiter les pertes de chaleur tout en laissant passer la lumière naturelle.
Frugalité architecturale
Approche de conception sobre, qui privilégie l’économie de moyens, la simplicité des formes, l’usage de matériaux locaux, et la durabilité des ouvrages. Inspirée du mouvement “Frugalité heureuse et créative”.
G
Géothermie de surface
Exploitation de la chaleur du sol entre 1 et 2 mètres de profondeur via des capteurs horizontaux ou verticaux couplés à une pompe à chaleur. À cette profondeur, la température reste stable (12-14°C) toute l’année, permettant un chauffage efficace en hiver et un rafraîchissement naturel en été avec un excellent rendement énergétique.
Gestion des déchets de chantier
Ensemble des pratiques visant à réduire, trier, recycler et valoriser les déchets issus des travaux de construction et de rénovation. Voir nos conseils pratiques
Granulés de bois (pellets)
Combustible bois compacté sous forme de petits cylindres, utilisé dans les poêles et chaudières pour un chauffage renouvelable et automatisable.
Greenwashing
Stratégie de communication visant à donner une image écologique à un produit ou une entreprise sans fondement réel. Un piège à éviter dans la construction durable.
Grille de lecture environnementale
Outil d’analyse multi-critères pour évaluer un projet architectural sous l’angle environnemental : énergie, matériaux, biodiversité, mobilité, etc.
Groupe motopompe solaire (GMPS)
Dispositif associant une pompe et un générateur photovoltaïque pour acheminer de l’eau (irrigation, eau potable), notamment dans les projets d’autonomie hors réseau.
H
Habitat léger
Catégorie d’habitation caractérisée par sa facilité de montage/démontage, son faible impact au sol et sa construction avec des matériaux naturels ou recyclés. L’habitat léger (yourte, tiny house, caravane aménagée) répond aux besoins de sobriété foncière et énergétique tout en offrant une alternative aux modes d’habiter conventionnels. → Guide complet : Habitat léger : Guide complet pour une vie durable et minimaliste.
Haute Qualité Environnementale (HQE)
Démarche française de management environnemental des opérations de construction et de rénovation, structurée autour de 14 cibles (relation harmonieuse avec l’environnement, confort, santé). La certification HQE évalue la performance globale du bâtiment au-delà de la seule efficacité énergétique, intégrant qualité de l’air, acoustique, éclairage et gestion de l’eau.
Héliodon
Dispositif utilisé en architecture pour modéliser l’ensoleillement d’un bâtiment en fonction de sa latitude, de l’orientation et des saisons. Utile en conception bioclimatique.
Humidité relative
Taux de vapeur d’eau dans l’air intérieur, influençant le confort thermique, la durabilité des matériaux et la qualité de l’air. Une ventilation adaptée est essentielle.
Hydrorétenteur
Composé utilisé dans les substrats de toitures végétalisées ou les systèmes de gestion des eaux pluviales pour retenir temporairement l’eau et éviter les ruissellements.
Hygrorégulation
Capacité d’un matériau (ou d’un système de ventilation) à réguler naturellement l’humidité de l’air intérieur. Caractéristique clé des matériaux biosourcés comme la ouate de cellulose, le chanvre ou la terre crue.
I
Ilot de chaleur urbain
Phénomène de surchauffe localisée dans les zones urbaines denses, dû à l’absorption de chaleur par les matériaux minéraux et au manque de végétation. Voir nos solutions.
Imperméabilisation des sols
Processus par lequel les sols deviennent imperméables (béton, bitume), empêchant l’infiltration de l’eau de pluie. Lutte contre ce phénomène via des revêtements perméables ou désartificialisation. Lire notre article sur la loi ZAN.
Impression 3D en construction
Technologie de fabrication additive permettant de construire des éléments de bâtiment ou des structures complètes par dépôt successif de matériaux (béton, terre, polymères). L’impression 3D réduit les déchets de chantier de 30 à 60%, accélère la construction et permet des formes architecturales complexes impossibles avec les techniques conventionnelles. → Innovation : Impression 3D dans le BTP : une révolution pour des chantiers zéro déchet ?
Inertie thermique
Capacité d’un matériau à emmagasiner la chaleur et à la restituer avec décalage, régulant naturellement la température intérieure. Les matériaux lourds (pierre, béton, terre crue) offrent une forte inertie, limitant les variations de température et réduisant les besoins de chauffage/climatisation de 15 à 25% selon l’orientation du bâtiment.
Isolation biosourcée
Isolation thermique ou acoustique réalisée à partir de matières végétales ou animales (chanvre, ouate de cellulose, laine de bois). Voir notre guide des isolants écologiques.
Isolation en chanvre
Isolant biosourcé fabriqué à partir des fibres de chanvre, disponible en panneaux, rouleaux ou vrac. Avec une conductivité thermique de 0,039 à 0,045 W/m.K, l’isolation chanvre régule naturellement l’humidité, résiste aux rongeurs et aux insectes, et offre un excellent déphasage thermique pour le confort d’été. → Guide complet : Isolation en chanvre : le guide complet de l’isolant écologique pour un habitat performant et sain.
Isolation par l’extérieur (ITE)
Technique d’isolation consistant à envelopper le bâtiment d’un manteau isolant continu par l’extérieur, supprimant la plupart des ponts thermiques. L’ITE améliore les performances énergétiques sans réduire la surface habitable, protège la structure des variations thermiques et permet une rénovation sans décantonnement des occupants. → Avantages détaillés : Les avantages de l’isolation par l’extérieur.
L
Label Bâtiment Biosourcé
Certification française valorisant l’usage de matériaux biosourcés dans la construction. Elle s’appuie sur un seuil de masse minimale de matériaux d’origine végétale ou animale dans l’ouvrage.
Laine de bois
Isolant biosourcé fabriqué à partir de fibres de bois résineux, disponible en panneaux rigides ou semi-rigides. Excellent isolant thermique (λ = 0,036 à 0,050 W/m.K) et phonique, la laine de bois offre un remarquable déphasage thermique (10 à 12 heures) et régule naturellement l’humidité intérieure. → Performances : Fibre de bois : L’isolant écologique de tous les records !
Laine de mouton
Isolant naturel issu de la toison ovine, disponible en panneaux, rouleaux ou vrac. Avec une conductivité thermique de 0,035 à 0,042 W/m.K, la laine de mouton régule naturellement l’humidité, purifie l’air intérieur (absorption du formaldéhyde) et offre une excellente durabilité. Matériau renouvelable valorisant un sous-produit de l’élevage.
Lame d’air
Espace laissé entre deux parois (mur et bardage, vitrage et volet…) pour améliorer l’isolation ou la ventilation. Peut être ventilée ou non.
Liège expansé
Isolant naturel fabriqué à partir de l’écorce du chêne-liège, expansé à la vapeur d’eau sans ajout de liant chimique. Imputrescible, ignifuge et stable dans le temps, le liège expansé (λ = 0,037 à 0,041 W/m.K) convient particulièrement à l’isolation des toitures-terrasses et des sols, avec une durée de vie supérieure à 50 ans.
Logement évolutif
Habitat conçu pour s’adapter aux évolutions de la cellule familiale, du handicap ou du vieillissement. Un enjeu de durabilité sociale et architecturale.
Loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette)
Objectif législatif français visant l’équilibre entre artificialisation et renaturation des sols d’ici 2050, avec un objectif intermédiaire de réduction de 50% du rythme d’artificialisation entre 2021 et 2031. Cette loi oriente massivement vers la densification urbaine, la réhabilitation et la surélévation plutôt que l’étalement urbain. → Impact territorial : Loi ZAN 2025 : objectifs, évolutions et impact sur les territoires (mise à jour TRACE 2025)
M
Maison container
Habitat réalisé à partir de containers maritimes recyclés, offrant une alternative rapide et économique à la construction traditionnelle. Une maison container de 40 pieds offre 28 m² habitables pour un coût de 800 à 1500 €/m² selon les finitions, tout en valorisant des structures métalliques en fin de vie maritime. → Guide pratique : Maison container : Guide complet 2025
Maison en A
Construction dont la forme évoque la lettre A, avec une toiture descendant jusqu’au sol. Cette architecture optimise le rapport surface/volume, facilite l’évacuation des eaux pluviales et de la neige, et permet une autoconstruction simplifiée avec des coûts maîtrisés de 600 à 1200 €/m² selon les finitions et matériaux choisis. → Tout savoir : Maison en A : Le guide complet pour comprendre, construire et optimiser votre projet.
Maison passive
Standard énergétique où les besoins de chauffage n’excèdent pas 15 kWh/m²/an grâce à une conception optimisée : isolation renforcée (R > 8 m².K/W), étanchéité parfaite (n50 ≤ 0,6 vol/h), ventilation double flux avec récupération de chaleur (rendement > 75%) et orientation bioclimatique optimale. → Guide détaillé : Maison passive : Guide complet 2025.
Matériau bas carbone
Matériau dont la production, la transformation et l’usage génèrent peu de gaz à effet de serre. Exemples : béton bas carbone, bois massif local, terre crue. Voir notre comparatif.
Matériaux biosourcés
Matériaux issus de la biomasse d’origine végétale ou animale, utilisés comme matière première dans la construction. Ces matériaux (bois, chanvre, lin, ouate de cellulose, laine de mouton) stockent du carbone pendant leur croissance, réduisant l’empreinte carbone du bâtiment de 30 à 50% par rapport aux matériaux conventionnels. → Guide complet : Guide des matériaux écologiques biosourcés
Matériaux à changement de phase (MCP)
Matériaux capables de stocker et restituer la chaleur en changeant d’état physique (solide/liquide) à une température donnée. Intégrés dans les cloisons ou plafonds, les MCP régulent passivement la température intérieure, écrêtant les pics de chaleur l’été et restituant l’énergie la nuit. → Innovation : Les matériaux à changement de phase (MCP) : réguler la température intérieure.
Matériau géosourcé
Ressource issue du sol utilisée en construction : terre crue, pierre, sable. Complémentaire des matériaux biosourcés dans une logique de filières locales.
Mix énergétique
Répartition entre les différentes sources d’énergie utilisées pour répondre aux besoins d’un bâtiment : électricité, bois, solaire, gaz, etc. Un mix équilibré favorise la résilience et la sobriété.
Monomur
Bloc de maçonnerie à haute performance thermique utilisé en une seule couche, souvent en terre cuite alvéolée, limitant les besoins d’isolation complémentaire.
Mur trombe
Dispositif bioclimatique composé d’un mur sombre placé derrière une vitre, absorbant la chaleur solaire le jour pour la restituer progressivement la nuit.
N
Norme RE2020
Réglementation environnementale française en vigueur depuis 2022. Elle fixe des exigences renforcées en matière de performance énergétique, d’empreinte carbone et de confort d’été pour les bâtiments neufs.
Neutralité carbone
État dans lequel un bâtiment ou un projet compense l’ensemble de ses émissions de gaz à effet de serre par des absorptions équivalentes (ex : puits de carbone, reforestation, stockage géologique).
Niveau passif
Seuil de performance énergétique correspondant à une consommation annuelle inférieure à 15 kWh/m² pour le chauffage. Référence dans les labels comme Passivhaus.
Nœud constructif
Point de jonction entre plusieurs éléments d’un bâtiment (plancher, mur, toiture) nécessitant une attention particulière pour éviter les ponts thermiques ou les défauts d’étanchéité.
Nappe phréatique
Réservoir d’eau souterraine pouvant être sollicité pour la géothermie ou la récupération d’eau, mais nécessitant des précautions environnementales strictes.
O
Orientation bioclimatique
Principe d’architecture visant à positionner les ouvertures et les volumes d’un bâtiment en fonction du soleil, du vent et de l’environnement local pour optimiser les apports naturels de chaleur et de lumière.
Osmose inverse
Technique de purification de l’eau par filtration membranaire, utilisée notamment dans les habitats autonomes ou les zones sans accès à l’eau potable.
Ossature bois
Système constructif où la structure porteuse est constituée de montants, traverses et contreventements en bois, les espaces entre montants étant remplis d’isolant. L’ossature bois permet des constructions rapides, légères, modulables et offre d’excellentes performances thermiques avec une empreinte carbone négative. → Guide technique : Ossature bois : Guide complet 2025.
Ouate de cellulose
Isolant biosourcé fabriqué à partir de papier recyclé. Très bon déphasage thermique, adapté aux combles, murs et planchers. Voir notre comparatif d’isolants.
Oxyde d’azote (NOx)
Polluant atmosphérique issu principalement de la combustion (chauffage, transport), contribuant à la pollution de l’air et au changement climatique. Réduction recherchée via des systèmes de chauffage propres.
P
Paille (construction)
Matériau de construction utilisant des bottes de paille de céréales (blé, orge, avoine) comme isolant et parfois élément structurel. La construction en paille combine performances thermiques (R = 5 à 7 m².K/W), stockage carbone, coût abordable et facilité de mise en œuvre, particulièrement adaptée à l’autoconstruction et aux projets participatifs. → Guide technique : Techniques de construction en paille : guide complet pour autoconstructeurs et professionnels.
Panneau sandwich
Élément de construction préfabriqué composé de deux parements et d’un isolant central. Utilisé pour les toitures, façades ou cloisons, en construction hors-site notamment.
Panneau solaire photovoltaïque
Dispositif convertissant directement la lumière solaire en électricité grâce à l’effet photovoltaïque des cellules de silicium. Avec un rendement de 20 à 22% pour les panneaux actuels et une durée de vie de 25 ans minimum, le photovoltaïque permet l’autoconsommation électrique et contribue à l’autonomie énergétique du bâtiment. → Guide détaillé : Guide complet des panneaux solaires : fonctionnement, installation et conseils pratiques.
Passivhaus / Maison passive
Standard énergétique allemand définissant un bâtiment où le confort thermique est maintenu uniquement par le réchauffement ou le refroidissement du volume d’air frais nécessaire à la qualité d’air intérieur, sans recours à un système de chauffage ou de climatisation conventionnel.
Passoire thermique
Logement mal isolé et énergivore, souvent classé F ou G au DPE. Sujet prioritaire dans les politiques de rénovation énergétique.
Perméabilité à l’air
Capacité d’un bâtiment à limiter les fuites d’air parasites. Mesurée par un test d’infiltrométrie (test blower door), elle conditionne la performance énergétique. Voir notre article sur les maisons passives.
Pompe à chaleur (PAC)
Système de chauffage utilisant les calories de l’air, du sol ou de l’eau pour produire de la chaleur. Technologie centrale dans la transition énergétique. Voir notre comparatif des PAC.
Pompe à chaleur géothermique
Système thermodynamique puisant les calories du sol ou de l’eau souterraine pour chauffer un bâtiment. Avec un COP (coefficient de performance) de 4 à 6, une pompe à chaleur géothermique produit 4 à 6 kWh de chaleur pour 1 kWh électrique consommé, divisant par 3 à 4 les coûts de chauffage. → Types et performances : Les pompes à chaleur géothermiques : sol-sol vs sol-eau.
Pont thermique
Zone ponctuelle ou linéaire où l’isolation thermique est interrompue, créant une déperdition de chaleur supérieure au reste de l’enveloppe. Les ponts thermiques (jonctions mur/plancher, mur/toiture, encadrements de fenêtres) peuvent représenter 20 à 25% des déperditions totales et favorisent la condensation superficielle.
Préfabrication
Méthode de construction où les éléments sont fabriqués en usine dans des conditions contrôlées avant assemblage sur chantier. La préfabrication améliore la qualité (tolérances réduites), accélère les délais de 30 à 50%, diminue les déchets et les nuisances de chantier, tout en permettant une meilleure traçabilité environnementale des matériaux. → Innovation : La préfabrication en bois : allier tradition et modernité
Puits canadien/provençal
Système de ventilation naturelle utilisant l’inertie thermique du sol : l’air neuf transite par des conduits enterrés à 1,5-2m de profondeur avant d’entrer dans le bâtiment. Ce système préchauffe l’air en hiver (+5 à +10°C) et le rafraîchit en été (-5 à -8°C), réduisant les besoins de chauffage et climatisation.
Q
Qualité de l’air intérieur
Indicateur sanitaire essentiel en construction durable. Elle dépend du taux d’humidité, des COV (composés organiques volatils), de la ventilation et des matériaux utilisés.
Quartier durable
Ensemble urbain conçu selon les principes du développement durable : mixité fonctionnelle, mobilité douce, performance énergétique, nature en ville. Intègre souvent des écoquartiers, des bâtiments à faible impact, et une gouvernance participative.
QAI (abréviation)
Abréviation de “Qualité de l’Air Intérieur”, souvent utilisée dans les labels et diagnostics techniques (HQE, E+C-, etc.). Elle devient un critère central dans la RE2020.
R
RE2020 (Réglementation Environnementale)
Réglementation française applicable depuis 2022 remplaçant la RT2012, intégrant pour la première fois l’impact carbone des matériaux et équipements sur leur cycle de vie complet. La RE2020 vise la neutralité carbone du parc immobilier neuf et impose des seuils d’émissions de CO2 de plus en plus contraignants jusqu’en 2031.
RE2028
Évolution prévue de la RE2020 avec un durcissement des exigences carbone : seuil Ic énergie abaissé à 160 kgCO2/m² et seuil Ic construction à 350 kgCO2/m² pour les maisons individuelles. Cette réglementation favorisera massivement les matériaux biosourcés et les systèmes énergétiques renouvelables. → Préparation : RE 2028 et RE 2031 : tout savoir sur les nouvelles normes.
Régulation hygrothermique
Capacité d’un matériau ou d’un bâtiment à stabiliser naturellement température et humidité intérieures. Les matériaux comme la terre crue, le chanvre ou la fibre de bois sont particulièrement performants.
Récupérateur de chaleur
Dispositif installé sur une ventilation double flux ou une évacuation d’eau chaude (douche) pour récupérer l’énergie thermique et améliorer le rendement global du bâtiment.
Récupération d’eau de pluie
Système collectant les eaux pluviales de toiture pour les usages domestiques non alimentaires (arrosage, WC, lave-linge). Une toiture de 100 m² récupère environ 60 m³ d’eau par an (climat français moyen), permettant d’économiser 30 à 50% de la consommation d’eau potable et de gérer durablement la ressource hydrique.
Réemploi
Pratique consistant à récupérer et réutiliser des matériaux de construction (bois, briques, fenêtres, etc.) sans transformation chimique ou mécanique majeure. Pilier de l’économie circulaire du bâtiment.
Résilience urbaine
Capacité d’un territoire à absorber les chocs (climatiques, économiques, sociaux) et à s’adapter durablement. En construction, elle se traduit par la modularité, la sobriété et l’autonomie énergétique.
Rénovation énergétique globale
Intervention coordonnée sur l’enveloppe (isolation), les équipements (chauffage, ventilation) et les usages, permettant une réduction massive des consommations.
S
Sargasses (brique de)
Algue brune marine invasive transformée en matériau de construction innovant dans les territoires ultramarins. Voir notre article dédié.
Sobriété énergétique
Démarche volontaire de réduction des consommations d’énergie par la modération des usages et l’adaptation des comportements, complémentaire à l’efficacité énergétique. Dans le bâtiment, la sobriété passe par la réduction des surfaces chauffées, l’abaissement des températures de consigne, l’optimisation de l’éclairage et la sensibilisation des occupants.
Solaire thermique
Technologie permettant de capter la chaleur du soleil pour produire de l’eau chaude sanitaire ou alimenter un système de chauffage.
Structure poteau-poutre
Système constructif où les charges sont reprises par des poteaux verticaux et des poutres horizontales, libérant les murs porteurs. Très utilisé dans la construction bois contemporaine.
Surélévation de bâtiment
Technique consistant à ajouter un ou plusieurs niveaux sur un bâtiment existant, optimisant la densification urbaine sans consommation foncière supplémentaire. La surélévation répond à la crise du logement tout en limitant l’artificialisation des sols, avec un potentiel de 600 000 logements créables en Île-de-France selon l’APUR. → Enjeux et solutions : Pourquoi la surélévation d’immeubles est l’avenir des villes bas carbone
T
Terre crue
Matériau de construction millénaire utilisant la terre locale mélangée à de l’eau et parfois des fibres végétales. Disponible sous différentes formes (adobe, bauge, pisé, torchis), la terre crue offre une excellente inertie thermique, régule l’humidité naturellement et présente un bilan carbone exemplaire avec un impact quasi nul. → Techniques modernes : La construction en terre crue : techniques modernes.
Test d’infiltrométrie
Mesure de l’étanchéité à l’air d’un bâtiment par mise en pression/dépression à l’aide d’un ventilateur. Le test quantifie le débit de fuite (n50) exprimé en volume par heure : ≤ 0,6 vol/h pour une maison passive, ≤ 1,0 vol/h pour la RE2020. Cette mesure valide la qualité de mise en œuvre et optimise l’efficacité de la ventilation.
Thermographie infrarouge
Technique d’analyse des déperditions thermiques par imagerie infrarouge, utilisée pour détecter les ponts thermiques, fuites d’air ou défauts d’isolation.
Tiny house
Micro-maison mobile de 10 à 45 m² construite sur remorque, incarnant un mode de vie minimaliste et durable. Avec un coût de 35 000 à 80 000 € selon les finitions, la tiny house permet l’accession à la propriété, réduit l’empreinte écologique et offre une grande liberté géographique tout en questionnant nos besoins réels d’espace. → Guide complet : Guide complet : Tout savoir sur les tiny houses
Toiture végétalisée
Système de végétalisation des toitures combinant étanchéité, drainage, substrat et végétation. Les toitures végétalisées améliorent l’isolation thermique (gain de 3-4°C), gèrent les eaux pluviales (rétention de 50 à 90%), créent des îlots de fraîcheur urbains et favorisent la biodiversité en ville. → Avantages : Toitures végétalisées : les avantages pour un urbanisme durable.
Transition écologique
Changement de modèle de société visant à réduire l’impact environnemental, repenser les usages, favoriser les circuits courts et les énergies renouvelables — dont la construction durable est un levier clé.
Tuiles photovoltaïques
Éléments de couverture intégrant des cellules photovoltaïques, permettant de produire de l’électricité tout en remplaçant les matériaux de toiture classiques.
U
U-value (valeur U)
Indicateur de la performance thermique d’un élément de construction (mur, toiture, vitrage). Plus la valeur U est faible, meilleure est l’isolation. Exprimée en W/m²·K.
Urbanisme transitoire
Aménagement temporaire d’espaces vacants ou en attente de projet, souvent à des fins culturelles, agricoles ou sociales. Favorise l’expérimentation et la revalorisation urbaine.
Usage des sols
Répartition et affectation des différentes surfaces d’un territoire (zones bâties, naturelles, agricoles…). Notion centrale dans la planification écologique et les débats autour de la loi ZAN. Lire notre article.
Unité foncière
Ensemble de parcelles appartenant au même propriétaire, formant un tout indivisible dans l’instruction des autorisations d’urbanisme. Noeud juridique dans les projets de densification ou de division parcellaire.
V
Valorisation énergétique
Utilisation des déchets (biomasse, boues, résidus de bois) pour produire de l’énergie. Pratique intégrée dans une démarche d’économie circulaire.
Valorisation des matériaux
Réemploi, réutilisation ou recyclage des matériaux issus de la déconstruction ou des chantiers pour éviter l’enfouissement et réduire l’impact carbone.
Végétalisation urbaine
Intégration de la végétation dans les espaces bâtis (toitures, façades, rues, places) pour améliorer le confort climatique, la biodiversité et la gestion des eaux pluviales. Voir nos articles liés.
Ventilation naturelle
Système de renouvellement d’air utilisant les forces naturelles (tirage thermique, pression du vent) sans ventilateur électrique. La ventilation naturelle traverse le bâtiment par des ouvertures calculées (entrées d’air en partie basse, sorties en partie haute), réduisant les consommations électriques et favorisant le confort adaptatif.
Ventilation mécanique contrôlée (VMC)
Système assurant le renouvellement permanent de l’air intérieur par extraction mécanique de l’air vicié et admission d’air neuf. La VMC double flux avec récupération de chaleur permet de préchauffer l’air entrant grâce à l’air sortant, réduisant les déperditions de ventilation de 80 à 90%.
Verre recyclé en construction
Utilisation de verre recyclé comme granulat dans les bétons et mortiers, remplaçant partiellement le sable naturel. L’incorporation de 15 à 30% de verre recyclé dans le béton réduit l’empreinte carbone de 20 à 40% tout en valorisant un déchet abondant et en préservant les ressources naturelles de sable. → Innovation : Verre recyclé dans la construction : Réduction de 40% de l’impact carbone des bâtiments.
X
Xylophage (insecte)
Organisme vivant (capricorne, termite, vrillette…) se nourrissant de bois, pouvant détériorer les structures en bois non traitées ou mal ventilées. La construction écologique privilégie les traitements naturels (huile de lin, ventilation, essences résistantes) pour les prévenir.
XPS (Polystyrène extrudé)
Isolant synthétique rigide à base de dérivés pétrochimiques, souvent utilisé pour les soubassements et les zones exposées à l’humidité. Peu écologique mais performant en résistance mécanique.
Z
Zéro artificialisation nette (ZAN)
Objectif national fixant l’équilibre entre artificialisation et renaturation des sols d’ici 2050, avec un objectif intermédiaire de -50% d’artificialisation entre 2021 et 2031. Le ZAN impose une densification urbaine, favorise la réhabilitation du bâti existant et oriente massivement vers la surélévation et la transformation plutôt que la construction neuve. Lire notre article.
Zone humide
Espace naturel saturé en eau, jouant un rôle essentiel dans la régulation des crues, la biodiversité et le stockage du carbone. Leur préservation est un enjeu clé dans les projets d’aménagement durable.
Zoning (urbanisme)
Découpage réglementaire d’un territoire en zones (U, AU, N, A…) définissant les règles de constructibilité. Central dans l’application du PLU (Plan Local d’Urbanisme).
Zone pastille
Zone délimitée sur un terrain où l’installation d’un habitat léger est autorisée sans permis de construire, sous certaines conditions de surface et de durée. Cette réglementation facilite l’installation d’habitats alternatifs tout en encadrant leur développement sur le territoire. → Réglementation : Zones pastilles : où peut-on installer un habitat léger en France ?
Ce glossaire est régulièrement enrichi avec les dernières innovations et évolutions réglementaires de la construction durable. Pour approfondir ces sujets, explorez nos guides détaillés et nos analyses d’experts.